Perte de maîtrise et collision avec un plan d’eau

Le BST a terminé cette enquête. Le rapport a été publié le 28 août 2014.

Table des matières

    Perte de maîtrise et collision avec un plan d’eau
    de l’aéronef CL-415, C-FIZU exploité par
    la Division des services aériens du
    gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador
    au Lac Moosehead (Terre-Neuve-et-Labrador)

    Voir le rapport final

    L'événement

    Le , vers 14 h 15, heure avancée de l'Atlantique, un hydravion amphibie Bombardier CL-415 de la Division des services aériens du gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador (immatriculé C-FIZU, numéro de série 2076), exploité en tant que bombardier à eau numéro 286, décolle de Wabush (Terre-Neuve-et-Labrador), pour lutter contre un incendie de forêt s'étant déclaré dans les environs. Peu après le départ, le bombardier 286 se pose sur le lac Moosehead pour refaire le plein d'eau. Environ 40 secondes plus tard, le capitaine amorce un virage à gauche et perd presque immédiatement la maîtrise de l'aéronef. Ce dernier effectue alors un tête-à-queue sur l'eau avant de s'immobiliser à l'endroit, mais partiellement submergé. L'équipage sort de l'aéronef et demeure sur l'aile avant d'être secouru par bateau. La force d'impact vers l'avant est insuffisante pour déclencher la radiobalise de repérage d'urgence de 406 mégahertz embarquée. Aucun des 2 membres de l'équipage n'est blessé. L'aéronef est détruit. L'accident survient en plein jour.


    Ressources pour les médias

    Communiqué de presse

    2014-08-28

    La surcharge, cause première de l’accident du bombardier à eau au lac Moosehead (Terre-Neuve-et-Labrador)
    Lire le communiqué de presse


    Informations d'enquête

    Carte de la région

    A13A0075

    Perte de maîtrise et collision avec un plan d’eau
    de l’aéronef CL-415, C-FIZU exploité par
    la Division des services aériens du
    gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador
    au Lac Moosehead (Terre-Neuve-et-Labrador)

    Enquêteur désigné

    Image
    Photo of Doug McEwen

    Doug McEwen s'est joint au Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) en avril 1998 à titre d'enquêteur régional - Techniques au bureau régional du Pacifique du BST de Richmond, en Colombie-Britannique.

    Avant d'intégrer le BST, il a travaillé comme technicien d'entretien d'aéronef. Durant cette période, il a participé au processus de maintenance et de modification de divers aéronefs, principalement dans le domaine des applications aériennes.

    Depuis son arrivée au BST, M. McEwen a pris part à plusieurs enquêtes de grande envergure, notamment celles concernant Swissair 111, MK Airlines, Air France et Cougar 491.

    En 2001, il a été transféré à Ottawa au sein du Laboratoire technique, où il a participé à diverses enquêtes régionales aériennes, maritimes, ferroviaires et dans le secteur des pipelines.

    Depuis 2008, M. McEwen est enquêteur principal régional - Techniques au bureau régional de l'Atlantique de Dartmouth, en Nouvelle-Écosse.


    Photos


      Voir des images en haute résolution sur la page Flickr du BST.

    Catégorie de l’enquête

    Cette enquête est une enquête de catégorie 3. Dans le cadre de ces enquêtes, on analyse un petit nombre de problèmes de sécurité. Parfois, ces enquêtes donnent lieu à des recommandations. Les enquêtes de catégorie 3 se concluent généralement en 450 jours. Pour de plus amples renseignements, consultez la Politique de classification des événements.

    Processus d'enquête du BST

    Une enquête du BST se déroule en 3 étapes :

    1. L'étape du travail sur le terrain : une équipe d'enquêteurs examine le lieu de l'événement et l'épave, interviewe les témoins et recueille toute l'information pertinente.
    2. L'étape d'examen et d'analyse : le BST examine toute la documentation liée au dossier, effectue des tests en laboratoire sur des composantes de l'épave, établit la chronologie des événements et identifie toute lacune en matière de sécurité. Lorsque le BST soupçonne ou constate des lacunes en matière de sécurité, il en informe sans tarder les organismes concernés sans attendre la parution du rapport final.
    3. L'étape de production du rapport : une version confidentielle du rapport est approuvée par le Bureau et envoyée aux personnes et organismes qui sont directement touchés par le rapport. Ceux-ci ont l'occasion de contester ou de corriger l'information qu'ils jugent erronée. Le Bureau tient compte de toutes les observations fournies avant d'approuver la version définitive du rapport, qui est ensuite publiée.

    Vous trouverez de plus amples détails à la page sur le Déroulement des enquêtes.

    Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.